Liens de la linguistique textuelle avec d’autres sciences. Objet de la linguistique textuelle. Limites de l’analyse linguistique du sens. Notion de texte dans la linguistique textuelle. Texte litteraire. Probleme definitoire du texte.
Notion de texte dans la linguistique textuelle On n’a pas encore la seule notion de texte qui serait complète et porterait le caractère terminologique. Donc on va s’arrêter sur celui-ci: « Le texte est une quantité de propositions qui sont liées par différents types de liaison lexicale, logique et grammaticale, capable de rendre une information organisée ». La linguistique textuelle a pour but de décrire l’organisation des conditions de la communication humaine. Conformément à cela l’objet d’étude de la linguistique textuelle est le texte qui est le produit du langage parlé ou écrit. On peut citer encore une autre notion de texte, plus étroite, proposée par I.Galperin : «Le texte c’est un produit du langage parlé fixé par écrit». En conformité avec cette notion le texte possède une finalité, littéralement corrigée; il a le titre et toute une série d’unités particulières liées par différents types de la liaison lexicale, logique, grammatique et stylistique. Le texte se caractèrise par l’incarnation graphique et par sa capacité de changer ses qualités. Le texte peut se trouver dans un état de calme ou bien dans un état de mouvement. Son existence n’est bornée de rien. Le texte reflète l’actualité et donne des renseignements sur cette dernière. Il existe plusieurs conceptions qui interprètent différemment la notion de texte selon l’aspect principal qu’elles mettent en relief: les conceptions qui mettent en relief un aspect statique : on comprend le texte comme une information dégagée de l’expéditeur, les conceptions qui mettent en relief la processualité du texte : on tient compte de la capacité de la langue de fonctionner en langage. les conceptions qui font l’accent sur la source du texte, c’est-à-dire sur l’activité de la parole. Ces conceptions s’orientent sur l’acte de la communication qui suppose la présence de l’expéditeur et du destinataire. les conceptions stratificationnées qui examinent le texte comme un niveau du système de la langue. L’inclusion du texte dans hiérarchie des niveaux de la langue suppose l’examen d’un texte abstrait et d’un texte dans sa réalisation concrète. 5. Texte littéraire La même notion « le texte » embrasse de différents objets : « texte » comme produit de la langue naturelle et « texte » comme produit de l’art. On nomme la langue naturelle un système primaire car on découvre le monde à l’aide de la langue et on donne des noms aux différents phénomènes. Le texte littéraire c’est un système secondaire parce qu’y se croisent le reflet du monde objectif et l’invention de l’auteur. La langue naturelle est un matériel de construction pour le texte littéraire. La langue du texte littéraire possède un système particulier de signes qui reste le même pour différentes langues. Et dans ce sens on peut dire que « Anna Karenina » et « Madame Bovary » sont écrits en même langue. Cette langue se caractérise par une pluralité d’interprétations. Trois valeurs principales coopèrent dans le texte : la valeur de l’actualité, la valeur des notions et la valeur des significations. Le texte comme produit de la langue se caractérise par la formule « actualité - sens - texte »; dans le texte littéraire cette formule se transforme en « actualité - image - texte ». Cela reflète telles caractéristiques du texte : union de l’actualité objective et de la fantaisie, de la vérité et de la fiction. Ces particularités du texte littéraire donnent naissance à la pluralité des plans sémantiques. En parlant de la sémantique de texte il faut mentionner le plan du contenu et le sens du texte. 6. Problème définitoire du texte Si le texte embarrasse le linguiste, cest quil a quelque mal à en donner une définition. En soi, notons-le bien, cette difficulté nest pas exceptionnelle : la notion de texte appartient en réalité à cet ensemble de notions préthéoriques que la linguistique a héritées de la tradition grammaticale, rhétorique ou philosophique et qui sont plus intuitivement perçues que conceptuellement délimitées. En ce qui concerne le texte, la difficulté est accrue du fait suivant. En effet, ce que font clairement apparaître toutes les analyses de type structural (au sens le plus large du mot), cest que, du phonème au syntagme, toutes les unités subphrastiques sont identifiables par le biais dune décomposition associant la double procédure de la segmentation et de la commutation et impliquant lexistence de classes distributionnelles de phonèmes, de morphèmes et de syntagmes. Cette règle exige que toute séquence textuelle sinsère de manière satisfaisante dans son contexte linguistique. Le non-respect dune telle règle expose à ce quon nomme communément le coq-à-lâne. Ainsi, si un professeur de linguistique, au milieu dun cours, déclare dun seul coup : Aujourdhui est un très grand jour : le Beaujolais nouveau est arrivé, cette séquence textuelle, en elle-même pleinement interprétable, sera contextuellement inacceptable. La grammaire de texte, dans sa prise en compte de la composante locutoire du texte, doit êtr
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